Le sujet des gravures néolithiques en relation avec des monuments mégalithiques, des affleurements rocheux, et des blocs de pierre, posée ou erratiques, a fait l'objet de relevés et d'études par les archéologues depuis le XIXe siècle. Toutefois, ces gravures surtout abstraites, n'ont pas retenu l'attention des historiens de l'art ni de ceux qui s'interessent à une "préhistoire des croyances". La découverte de la "Roche de Keriolet", présente des gravures, partiellement très érodées, dans le "style morbihanais" du Ve millénaire av. J.-C. en un site topographiquement dominant. Elle appelle à des études plus appronfondies et des mises en relation avec d'autres pierres gravées aux motifs semblables ou proches situées en Morbihan ou au-delà. on doit aussi questionner leur positionnement dans le paysage afin d'essayer d'en savoir plus sur les connaissances, les croyances et les rites de populations du Néolithique.